Araignée (Arachnides) - Epeire Lobée (Argiope Lobata) |
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Supposée être commune en région PACA et LR, l'épeire lobée n'en reste pas moins rare comparée aux Epeires Diadème. Ce qui fait son originalité c'est la forme de son abdomen qui l'a fait ressembler à un crabe. Il peut prendre des tonalités pierre/sable comme ici ou uniforme (sable) si on la rencontre près du bord de mer. |
Scarabaeidae - Scarabée Rhinocéros (Oryctes Nasicornis) |
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Autrefois fréquent, il est plus rare d'observer le plus grand coléoptère vivant en France: l'Orycte Nasicornis ou Scarabée Rhinocéros ainsi nommé en raison de sa corne que seuls les mâles arborent. Il s'agit donc ici d'un mâle, de belle taille (major) dont je m'étonne qu'il ne soit pas plus présent dans le jardin. En effet ses grosses larves, couleur crème, aux mandibules bien visibles, sont nombreuses à squatter mon compost. |
Insectes / Hémiptères - Cigale (Cicada Orni) |
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Elle manquait sur cette page depuis sa création étant l'animal emblématique de la région. Celui dont on attend impatiamment le chant qui annonce l'été. La photo ci-dessous montre un autre spécimen de la même famille également de belle taille. Les conditions de l'été 2017 devaient leurs être favorables! |
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Le
spécimen en photo est bien l'une des nombreuses variétés
de couleuvres qui, elles, sont courantes dans nos
garrigues. Ici, il s'agit d'une couleuvre d'Aquitaine comme le
précise Joseph Hiard: << Il s'agit d'une couleuvre, du genre Coronelle, probablement une Coronelle bordelaise (Coronella girondica) d'après les dessins du corps et le milieu... La Coronelle lisse est plus montagnarde en région méditerranéenne, moins contrastée (la clé d' identification est au niveau du positionnement des écailles supralabiales par apport à l'oeil qui est différent entre les deux espèces).>> Pour autant, il n'est plus impossible de trouver sur le Narbonnais des vipères comme l'explique Daniel Castello de l'Association Histoires Buissonnières :<< Jusqu'à ces 10 |
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dernières années, on pensait que les vipères
aspics n'étaient présentes qu'à partir du
piémont puis en milieu montagnard dans nos régions
méditerranéenne. Il a été découvert
depuis donc une vipère ( variété ou nouvelle
èce ?) appelé vip. des garrigues. >> La probabilité d'en rencontrer une est cependant très faible et celle d'être mordu encore plus improbable tant ces animaux fuient la compagnie des humains. Les occir étant bien entendu inutile car ces reptiles se nourrissent de nombreux petits animaux, rongeurs notamment, qui sont eux de véritables nuisibles pour notre espèce. |
Enfin, 3 espèces vivent en France. Pour les distinguer, l'observation doit porter sur la tête. Difficile à voir sur cette photo. Pour une prochaine observation, voici, ci-dessous les têtes des trois espèces autochtones: | |||
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de gauche à
droite Bacillus Clonopsis gallica |
Photo en date du 14/07/10: Un beau spécimen de 12 cm (hors pattes avant ici repliées devant la tête) de Clonopsis Gallica. | ![]() |
![]() Photo du 13/09/2013 d'un beau Leptynia hispanica qui fait ses 10cm mais auquel il semble manquer la fin du corps et 2 pattes avant (le phasme étant un insecte, il en a 6 normalement). Donc un spécimen qui doit être beaucoup plus long au naturel. Comme déjà expliqué plus haut, pattes et corps se régénèreront à la prochaîne mue. Une capacité dont nous aimerions bien profiter ;-) |
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Dernière photo (agrandissable en cliquant dessus) d'un phasme de belle taille prise l'été 2017. | ![]() |
Araignée - Epeire Diadème | |
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La photo ci-contre
est celle d'une araignée de la famille des Epeires. Grâce
à l'un des visiteurs de cette page, on sait qu'il s'agit d'une
epeire diadème (Areneus diadématus) On en trouvait beaucoup
autrefois entre deux ceps de vigne. Leur retour est la preuve des efforts
des viticulteurs sur le traitement raisonné des vignes... J'ai personnellement vu, en regréttant de ne pas avoir d'appareil photo ce jour là, une épeire dont l'abdomen ressemblait étrangement à un coquillage. Ces épeires peuvent atteindre les 4 à 5 cm d'envergure. Contrairement aux Tégénaires, elles n'apprécient pas les maisons... tant mieux! |
Ci-dessous, deux belles photos (agrandissables en cliquant dessus) d'une autre Epeire Diadème, prise de dessous et de dessus. Comme la plupart des Epeires, elles sont sur leurs toiles la tête en bas. | |
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Ci-contre une Epeire Diadème observée fin Octobre 2017. Pour les besoins de la photo une feuille blanche a été placé derrière la toile tissées entre des plans de marguerites buissons. Cette image est agrandissable en format 1920x1080 en cliquant dessus. |
Araignée - Epeire Frelon | |
Voilà un beau spécimen vu un matin de fin juillet dans la haie de lierre et de vigne vierge. Cette épeire frelon (ou argiope fasciée) donnée comme courante par Wikipédia (lire l'article) dans le sud de la France est la première que je voie depuis fort longtemps. cliquer sur l'image pour agrandir |
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Coléoptères - Vers luisants - Lampyre (Lampyris noctiluca) | |
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Ci-contre et ci-dessous
en action, le ver luisant. Les vers luisant n'ont en fait rien de vers,
ce sont des coléoptères. Plus de 130 espces dans le monde
et celui-ci doit-être le lampyre "Lampyris noctiluca".
Les fortes chaleurs de Mai et Juin favorisent leur prolifération
mais trop longues, elles sont aussi la cause de sa raréfaction...
du moins jusqu'à l'année suivante. Une question revient souvent: Lequel du mâle ou de la femelle luit. En fait, les 2 ( et même les oeufs et les larves). Les mâles " brillent" pour séduire les femelles, et les femelles (toutes les mêmes) s'illuminent pour montrer leur présence... un peu comme le maquillage nocturne de nos estivantes! |
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Il convient de préciser que l'on observera plus volontiers la larve femelle adulte (ci-dessus à droite) dans un jardin en journée et le mâle adulte (à gauche) dans la maison les soirs d'été... extremement désagréable lorsque vous décidez de bouquiner (lumière allumée) avant de vous endormir... Si vous voulez épater votre conjointe ou vos enfants, il suffit d'attraper (c'est très facile) l'un de ces mâles et de le tenir entre deux doigts au niveau du thorax (sans l'écraser quand même!). Il allumera les deux glandes fluorescentes situées à sa base, sous ses élytres (éteignez la lumiere pour voir!) |
Reptiles - Batraciens - Rainette / Ecureuil | |
Rainette qui squatte les rares endroits humides
(arrosés!) et qui résiste bien aux températures caniculaire
de l'été méditerranéen. Il n'est pas rare de croiser également quelques crapauds de belle taille. Ecureuil dans le gros amandier du jardin. Visiblement il préférait les amandes aux pignons des 3 gros pins situés à proximité. Etant donné la proximité avec la ville, c'est en 6 ans le seul écureuil observé dans mon jardin. |
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Reptiles - Tortue d'Hermann | |
Cette tortue de terre (Tortue d'Hermann), que
l'on est plus habitué à voir en libertée dans le massif
des Maures et de l'Esterel (83) que dans nos contrées, à fait un jour le tour de la maison. |
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Voici
une bien belle chenille de 8cm aux couleurs acidulées
qui doit lui valoir de beaux succès auprès des
oiseaux...
Après recherche sur un site web spécialisé dans la chenille il s'agit d'une Saturnia pyri dans le 4e stade de son développement. Auparavant, elle sera passée par des stades d'évolution ou elle sera loin de ressembler à cela: plus petite, marron, poilue... Après ce stade, c'est la phase chrysalide puis notre Saturnia pyri deviendra un Grand Paon de Nuit (voir plus haut) Un avant/après impressionnant non? ![]() |
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Oiseaux - Mandarin | |
Ce Mandarin mâle s'est invité tout un été profitant de nourriture à gogo,
d'un apparemment d'été grand ouvert sur la liberté
et appréciant notre compagnie... sauf celle du chat! |
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Effectivement qui n'a pas eu sinon peur, du moins un haut le coeur devant cette bestiole qui court parfois sur nos murs et dans nos baignoires, surprises par l'ampoule que vous veniez d'allumer. Les scutigères sortent en effet la nuit, n'aiment pas la lumière et se déplacent très rapidement si elles sont surprises. |
Le Scolopendre (Scolopendra cingulata) | |
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La Scolopendra cingulata est l'une des 6 espèces de Scolopendres d'Europe. Il vit particulierement en Méditerranée mais on le trouve du Portugal au rives de la Mer Noire. Les plus grandes espèces de mille-pattes du monde entier se rattachent au genre des scolopendres. La scolopendra cingulata peut atteindre une longueur de 15 cm (10 cm en moyenne). Sa couleur varie d'une région à l'autre ; les derniers segments vers l'arrière sont d'ordinaire plus foncés, ce qui fait paraître ces animaux tigrés. Mais pour les différencier des autres espèces, il faut examiner leurs parties génitales. |
Le jour, elles se dissimulent généralement sous de grandes pierres et dans les crevasses du sol desséché, où elles se protègent de la chaleur et de la déshydratation. Pour cette raison, on les trouvera le plus souvent dans les paysages ouverts et rocailleux. Bien que ces animaux soient présents dans de nombreux biotopes, il est difficile de les dénicher sans les conseils d'une personne expérimentée. Celui ci s'était mis à l'ombre sous une jardinière en terre. Comme d'autres spécimens de genre scolopendre, la cingulata fait partie du petit nombre d'invertébrés à attaquer lorsqu'elle est menacée. Son venin n'est toutefois pas dangereux pour l'homme, contrairement aux autres espèces, mais sa morsure est particulièrement douloureuse. Aussi faut-il toujours lui laisser la possibilité de s'enfuir lorsqu'on en trouve lors d'une exploration. |
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Une Tégénaire "bonne maman" ou une Hogna Radiata ou une Lycosa Narbonensis ? |
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Publié l'été 2008, je me dois de modifier cet article à la lumière de nouvelles photos concernant une autre espèce d'araignée. Difficile de savoir donc s'il s'agit là d'une Tégénaire ou d'une Hogna Radiata, les deux se ressemblant assez et portant habituellement leurs petits sur le dos durant une quinzaine de jour.
Le spécimen observé ici était à l'extérieur alors que les Tégénaires sont plutot visibles dans les maisons. Mais j'ai pu observer dans mon bureau ce même type d'araignée avec ses petits ainsi disposés. Cela peut aussi être une Lycosa Narbonensis mais j'en doute fort au vu d'une photo identifiant formellement la Lycosa (voir ici) Il n'en reste pas moins qu'il est assez rare de pouvoir les surpendre ainsi et déconseillé d'essayer de les capturer ou de les déranger car dans ce cas, la mère émet un signal qui a pour effet de disperser très rapidement des centaines de petites araignées un peu partout. |
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Car l'air de rien, l'abdomen de ce spécimen est recouvert de plusieurs centaine d'individus. Ici on la considérera plutôt avec bienveillance, malgrès son aspect peu engageant, car elle est un prédateur de tous les petits insectes nuisibles qui vivent aussi dans nos maisons. Quand à elle, ses prédateurs sont les geckos et autres lézards ainsi que d'autres variétés de Tégénaires de taille similaire ou supérieures. |
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Voici un beau spécimen d'Hogna Radiata malheureusement retrouvée noyée dans la piscine (vu le nombre de cas, elles doivent être attirées par l'eau ou le nombre de proies évoluant autour). Ces photos (agrandissables en cliquant dessus) permettent en tout cas d'apprécier la "beauté" de cette araignée vue en grand nombre cet été 2015 probablement en raison des conditions météo favorables (chaud et sec). Et particulièrement la photo de face ou les 8 yeux (de taille différente) des araignées sont particulièrement bien visibles. |
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Fin Octobre 2017, la météo printanière permet encore d'observer de nombreux insectes et arachnides. Ces dernières cherchent à se mettre à l'abri...
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Voici un insecte qui a permis une leçon d'entomologie très instructive pour une fillette de 6 ans. Retrouvé mort, ce drôle d'insecte ressemblait à une grosse mouche aux ailes parées de bleu. Mais la tête et les pates velues ne font-elles pas penser plutôt à la famille des bourdons? Piqué à l'aide d'une épingle sur un support clair, une rapide observation fait apparaître une seconde paire d'ailes plus petites sous la paire supérieure. Il s'agit donc bien d'un hymenoptère et non d'un diptère. En clair, 2 ailes = mouche, 4 ailes = abeille. |
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Avec cette information direction google image avec les mots clés "abeille bourdon ailes bleues" et voila l'un des résultats (photo ci dessus) bien plus jolie que notre Xylocope Violacé mort. On l'appelle également abeille charpentière car cette solitaire creuse son nid dans le bois, tout particulierement les charpentes d'abris et autres mobilier de jardin même les plus durs. Un trou d'un demi centimetre et des copeaux au droit du trou signaleront sa présence. Si elle est dotée de belles machoires, elle est pour nous autres humains inoffensive car non pourvue de dard. Elle aime surtout la lavande dont elle butine le nectar des fleurs. Amusez vous à l'observer dans vos jardins, c'est facile car sa taille va de 2,5 à 3cm pour une envergure qui peut atteindre les 4 à 5 cms. |
Bumblebee, le bourdon terrestre (Bombus terrestris) | |
Ce spécimen avait vraissemblablement le bourdon ce jour là puisque l'aperçevant sur ma terrasse dans un certain état léthargique, je l'imaginais proche de sa fin de bourdon bourdonnant. Elle fait bien dans les 5 à 6mm et contrairement au rostre, assez rigide, elle est très souple et peut effectuer des mouvements de serpent pour s'impregner du miel avant de rentrer et ressortir du rostre pour engranger la récolte. |
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Ce bourdon est différentiable d'un autre spécimen ( Bourdon des champs ou Bombus Pascuorum et Bourdon des arbres) grace à sa couleur particulière de l'abdomen composé de rayures noir/jaune/noire/blanche ordonnées. Chez le Bourdon des arbres par exemple, les rayures sont marrons au lieu de jaune. Ce spécimen, précédemment identifié comme un mâle en raison de l'absence du dard, est en fait une femelle ainsi que nous l'a confirmé Serge Gadoum (chargé de projet à l'OPIE). Les femelles ont un dard non-visible car rentré dans l'abdomen et qui leur sert d'ailleurs d'organe de ponte. Elles ne piquent que pour se défendre et cette espèce n'est de toute façon pas agressive. A noter que contrairement aux abeilles, elles ne meurent pas après avoir piqué car leur dard, dépourvu de barbillons, ne s'arrache pas. De près il est même très attachant avec sa fourrure. Il vit généralement en colonie dans les trous de murs en pierres, tubes et vieux bouts de tuyaux abandonnés ou squate des nids d'oiseaux vides. Son rôle dans la polinisation est très important... à proteger! |
La Couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanus) et Couleuvre Vipérine (Natrix Maura) |
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Enfin, ma premiere couleuvre de Montpellier! A force d'observer des Girondines et des couleuvres à échelons, autrement plus rares, je finissais par me dire qu'elles n'habitaient peut-être plus Narbonne depuis longtemps... Le spécimen photographié ici un matin ensoleillé de juin mesure à peine plus de 30cm. C'est donc un jeune, et vraissemblablement une femelle si l'on croit la robe et les dessins caractéristiques des écailles de la tête. Dans l'imaginaire collectif cette taille et robe la ferait associer très rapidement à une vipère (que pour l'instant je maintien ne pas |
pouvoir être visible dans le Narbonnais bien que selon certaines sources, on aurait observé des vipères en Corbières méditéranéennes. Normalement, on ne les trouve pas à moins de 70kms des côtes méditérranéennes.) Mais là ou la vipère démasquée à tendance à s'enrouler sur elle même, la couleuvre se la joue façon "cobra" en relevant la tête. Chez un petit spécimen comme celle là c'est "interessant", chez un mâle adulte de plus de 2m, aussi large que mon avant bras et d'un gris vert profond, c'est autrement plus impressionnant. Référence à une rencontre avec la bête lors d'une ballade dans la région de Berlou. Rappelons que les couleuvres, et particulierement celle de Montpellier (qui vit sur tout le pourtour méditérranéen) sont des espèces protégées. Elles sont innoffensives et même leur morsure ne laisse que quelques petites marques de dents. Leurs crochets à venin sont en effet très en arrière et à moins d'aller leur donner un doigt à avaler, elles ne pourraient pas les utiliser contre vous. Au pire, c'est une douleur diffuse durant 2 heures au niveau de la morsure (sauf cas connus d'allergies... mais là, même une guêpe est aussi dangeureuse!). |
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Qui n'a pas remarqué dans un trou de mur ou un interstice quelques pattes noires qui dépassent la nuit tombée d'un tunnel de toile? Au mieux, l'on peut apercevoir la tête de cette araignée d'ou semblent luire deux yeux d'un vert fluorescent. En fait il s'agit des chélicères, appendice buccal chargé de paralyser les proies et les amener dans le nid. Cette araignée noire atteint une taille respectable de 25mm pour le corps des femelles et seulement 15mm pour les mâles en moyenne. Comme toutes les araignées de taille respectable et qui nichent dans des tunnels de soies, sa morsure peut être douloureuse. Dans le cas de Segestria florentina, les chélicères sont puissants et dérangée ou surprise, elle n'hésitera pas à attaquer. |
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Heureusement pour la plupart des spécimens observables dans une maison comme c'est le cas ci-contre dans l'ouie d'aeration de la fenêtre (celle qui est juste au dessus de ma tête au moment ou j'écrit ces lignes) elles sont aussi craintives et rentrent dans leur tannière au moindre mouvement d'air. Il semble qu'elles puissent vivre de peu durant trois années. En cas de ponte, la femelle restera dans son nid, mourrant d'épuisement après avoir installé son cocon tout près de son tube de soie mais pas à l'intérieur. |
Cette araignée-loup de la famille des Tarentules est considérée comme la plus grande de France et peut s'observer ici assez facilement mais aussi dans toute les régions méditérranéennes occidentales d'ou son nom "narbonensis" qui signifie bien sur "narbonnaise" mais au sens de l'antique région Romaine. C'est une araignée errante qui vit habituellement dans un terrier creusé dans le sol des garrigues et qui est tapissé de soie formant un entenoir sur la partie donnant l'extérieur du trou. Elle guette ses proies à proximité de la surface et la moindre vibration produite par un insecte sur les soies extérieures provoque sa sortie rapide et l'attaque de l'intrus. Elle se déplace très rapidement pouvant même faire des bonds supérieurs à une dizaine de centimètres. |
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La taille des femelles peut atteindre 25 à 30mm pour le corps, 50 à 60mm d'envergure pattes déployées. Les mâles sont légérement plus petits. Comme la Hogna radiata à laquelle elle est très proche, Lycosa narbonensis lorsqu'elle à pondu ses oeufs, les traine derriere elle dans un cocon puis après éclosion les porte sur son dos durant une quinzaine de jours. Elle se nourrit de petits insectes, criquets... voire même de lézards des murs. Sa morsure est douloureuse mais peu de cas sont rapportés comme ayant entrainés des complications. Celles ci sont due à son venin nécrosant qui peut provoquer chez certaines personnes une destruction des tissus de surface. |
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Nombreux sont les crapauds qui croassent le soir le long du Rec de Veyret ou d'autres zones humides. Les Bufo Bufo Bufo étant les plus courants, on compte aussi quelques Bufo Bufo Spinosus ou Bufo Bufo Calamita. En revanche, le Discoglosse Peint est moins courant. La photo ne rend pas hommage aux diverses nuances de sa robe qui tend vers l'ocre en imitant un aspect treillis de camouflage pour terres arides. Comme elle ne donne pas une idée de sa taille qui le ferait passer une vulgaire grenouille. Notez que la grenouille de Perez, assez proche d'aspect peut aussi atteindre les 10cms... mais étirée. Là il s'agit bien d'un crapaud, détendu, qui apprécie le bassin mis à sa disposition. L'animal a été découvert dans un vieux paillage du potager qu'il squattait depuis au moins un an. Pour en savoir plus sur le Discoglosse, Daniel Philips, dont le site recense les amphibiens et reptiles de France, a déjà rédigé une présentation exhaustive à laquelle je vous invite à vous réferer. http://www.herpfrance.com/fr/amphibien/discoglosse_peint_discoglossus_pictus.php |
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Photo de Septembre 2018, d'un jeune discoglosse trouvé en train de nager dans la piscine. Un clic sur la photo vous permettra de la voir et télécharger en HD 1920p. |
LES ABEILLES - Apis mellifera | |
Première fois que je découvre un essaim! |
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10/04/2014 - Photos agrandissables en cliquant dessus Elles iront rejoindre à la Cité des Abeilles une nouvelle ruche, nouveau modèle, conçue en terre cuite et de même forme en plus haute. |
Souris du jardin (Mus Musculus) |
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Les petites mirguettes squattent tout autant la cuisine, malgré la présence de 4 chats, que la baraque de jardin abritant le grain destiné aux poules. Le bac à maïs les attire tout particulièrement à cause d'une brèche sur le couvercle. Seulement voilà, au fur et à mesure que le niveau de maïs descend, elles peuvent rentrer mais n'en sortent plus. Dès le printemps, il y a donc pratiquement tous les jours, une ou deux jeunes souris qui attendent l'heure des poules pour qu'on les fassent sortir. Au début, c'est un peu "sport" puis au bout de 3/4 jours, il suffit de plonger le bras pour qu'elles remontent toutes seules. Après une semaine, elles se mettent parfois au creux de la main et ne font même plus l'effort de remonter le long du bras. Preuve qu'elles apprennent vite... et que se sont les mêmes. D'ailleurs cela permet aussi de savoir si l'on à faire à une nouvelle portée ou des plus anciennes. A l'attention des plus jeunes, qui, comme ma fille, connaissent Mickey Mouse, il est bon de rappeler le nom latin (officiel) de l'espèce: Mus Musculus ... Mouse [maouse] en anglais dont la sonorité se rapproche bien plus de l'étymologie originelle que le mot vernaculaire "souris" couramment utilisé. |
CHAUVE-SOURIS (Murin à moustache) |
![]() Parmi les 31 espèces de chauve-souris vivant en France, regroupée en 3 grandes familles, voici un Murin à moustache, de la famille des vespertilionidés. Il est assez facile de distinguer les différentes espèces en fonction de leur taille, de leur museau et de la forme/implantation des oreilles. Le Murin ressemble assez à la Pipistrelle commune mais celle ci se distingue par une très petite taille, moins de 3cm (un pouce!). Là, le spécimen faisait largement les 5cm (corps). Visiblement surpris par le lever du jour, il s'est réfugié pour la journée à l'abri d'un volet... vite remis en place quand nous l'avons découvert. Les chauve-souris sont protégées et extrêmement utiles. Elles chassent de nuit les insectes volants parmi lesquels les papillons à l'origine de la chenille processionnaire... qui une fois dans cet état n'a pas de prédateur naturel. |
textes et photos:
Bernard de Vargas; |