Si vous habitez le sud de la France, voici quelques bestioles que vous rencontrerez peut-être chez vous.
C'est toujours bien d'essayer de mieux les connaîtres plutôt que de les occire bêtement (là pour le coup c'est nous qui sommes bêtes).

Toutes ces photos ont été prise par nous au fur et à mesure de nos découvertes.

index général des espèces traitées dans cette page
NOUVEAU Araignée - Epeire - Argiope Lobata
Araignée - Epeire - Epeire Diadème

Araignée - Epeire - Epeire Frelon
Araignée - Tégénaire (agelenidae) / Hogna Radiata
Araignée - La Lycose de Narbonne
Araignée - Segestria Florentina
Batraciens - Crapauds - Discoglosse Peint
Batraciens - Grenouille - reinette

insectes - Scutigère (Scutigera coleoptrata)

insectes - Le Scolopendre (Scolopendra cingulata)
insectes hyménoptèrres - abeille charpentière (Xylocope Violacé)
insectes hymenoptères - Bourdon terrestre (Bumblebee) (Bombus Terrestris)
insectes hyménoptères - Apis mellifera, en essaim sauvage.
insectes hémiptères - Cigale méditérranéene.
insectes Phasmes - Leptynia hispanica - Bacillus - Clonopsis gallica
Insectes - ver luisant - lampyre (Lampyris noctiluca)
Insectes Scarabaeidae - Scarabée Rhinocéros (Oryctes Nanicornis)
oiseaux - mandarin
Papillon - Paysandisia Archon (Papillon du Palmier)
Papillon - Petit Paon de nuit

Papillon / Chenille - Petit Paon de nuit (chenille)
petits mammifères - écureuil
petits mammifères - Chauve-souris (Murin à moustache)
petits mammifères - souris du jardin (mus musculus)

reptiles - Couleuvre de Montpellier et Couleuvre Vipérine
reptiles - Couleuvre - Coronelle Girondine (coronella girondica)
reptiles - Couleuvre à échelon
reptiles - Gecko - phyllodactyle - Tarente
reptiles - tortue d'Hermann

Araignée (Arachnides) - Epeire Lobée (Argiope Lobata)

Supposée être commune en région PACA et LR, l'épeire lobée n'en reste pas moins rare comparée aux Epeires Diadème. Ce qui fait son originalité c'est la forme de son abdomen qui l'a fait ressembler à un crabe. Il peut prendre des tonalités pierre/sable comme ici ou uniforme (sable) si on la rencontre près du bord de mer.
Comme toute les épeires elle est "tête en bas" sur sa toile, caractérisée par le petit serpentin de toile renforcée dont on connait mal l'utilité.
A taille adulte comme ici, l'envergure atteint 3 à 3.5cm.
Ce spécimen a vraissemblablement perdu 2 pattes au combat contre un prédateur ou une proie plus forte (criquet?).

Scarabaeidae - Scarabée Rhinocéros (Oryctes Nasicornis)

Autrefois fréquent, il est plus rare d'observer le plus grand coléoptère vivant en France: l'Orycte Nasicornis ou Scarabée Rhinocéros ainsi nommé en raison de sa corne que seuls les mâles arborent. Il s'agit donc ici d'un mâle, de belle taille (major) dont je m'étonne qu'il ne soit pas plus présent dans le jardin. En effet ses grosses larves, couleur crème, aux mandibules bien visibles, sont nombreuses à squatter mon compost.

Insectes / Hémiptères - Cigale (Cicada Orni)

Elle manquait sur cette page depuis sa création étant l'animal emblématique de la région. Celui dont on attend impatiamment le chant qui annonce l'été.
Pour le coup, cette photo réalisée l'été 2017 aurait plutôt mérité d'être une vidéo car cette cigale, posée sur un tronc d'olivier, à hauteur de regard, chantait tout son saoul.
L'observation du frotemment des ailes sur l'abdomen au ralenti aurait été du plus bel effet.

Photo agrandissable en cliquant dessus (Juin 2017)

La photo ci-dessous montre un autre spécimen de la même famille également de belle taille. Les conditions de l'été 2017 devaient leurs être favorables!

Serpent - Couleuvre - Coronelle Girondine (Coronella girondica)

Il n'est pas rare de croiser dans nos jardins et le long des murs de nos maisons, y compris en pleine ville, des petites bêtes que le commun des mortels jugent souvent répugnantes et dangereuses.
Une ignorance qui provoque souvent la fin prématurée de ces petits animaux pourtant nécessaires à l'équilibre de l'écosystème et qui nous rendent parfois bien des services.

Idée reçue N°1: la vipère en pays Narbonnais existe t'elle ?
Oui ! vous répondrons certains, sûrs d'avoir croisé un serpent d'environ 40 à 45cm et d'un à deux centimètres de diamètre avec une tête légèrement en V.
Jusqu'à une dizaine d'année on était sûr que la vipère ne vivait pas à moins de 80kms des côtes méditerranéennes.
Donc impossible d'en trouver à Narbonne?

Le spécimen en photo est bien l'une des nombreuses variétés de couleuvres qui, elles, sont courantes dans nos garrigues.

Le spécimen en photo est bien l'une des nombreuses variétés de couleuvres qui, elles, sont courantes dans nos garrigues. Ici, il s'agit d'une couleuvre d'Aquitaine comme le précise Joseph Hiard:
<< Il s'agit d'une couleuvre, du genre Coronelle, probablement une Coronelle bordelaise (Coronella girondica) d'après les dessins du corps et le milieu... La Coronelle lisse est plus montagnarde en région méditerranéenne, moins contrastée (la clé d' identification est au niveau du positionnement des écailles supralabiales par apport à l'oeil qui est différent entre les deux espèces).>>
Pour autant, il n'est plus impossible de trouver
sur le Narbonnais des vipères comme l'explique Daniel Castello de l'Association Histoires Buissonnières :<< Jusqu'à ces 10
dernières années, on pensait que les vipères aspics n'étaient présentes qu'à partir du piémont puis en milieu montagnard dans nos régions méditerranéenne. Il a été découvert depuis donc une vipère ( variété ou nouvelle èce ?) appelé vip. des garrigues. >>
La probabilité d'en rencontrer une est cependant très faible et celle d'être mordu encore plus improbable tant ces animaux fuient la compagnie des humains. Les occir étant bien entendu inutile car ces reptiles se nourrissent de nombreux petits animaux, rongeurs notamment, qui sont eux de véritables nuisibles pour notre espèce.

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Reptiles - Gecko - Gecko verruqueux
Autre animal qu'il est fréquent de rencontrer sur les murs de nos maisons avec le retour des douces nuits d'été, le Gecko.
Souvent confondu avec un lézard, souvent associé par la femelle humaine au reptile et donc chassé et écrasé, les geckos sont pourtant signe de bonheur et prospérité pour leurs hôtes, en Asie du Sud Est lorsqu'ils squattent une habitation.

La colonisation de certains habitats dans notre région par les geckos est récente.
<< Les geckos présents dans le sud de la France sont d'origine d'Afrique du nord.
Ils se sont petits à petits installés en " passant par les ports" et en voyageant clandestinement dans les cargaisons de fruits et légumes. Préférant la chaleur, ils s'éloignent rarement des habitations des plaines, afin de se réfugier
au chaud l'hiver venu ( grenier, derrière les radiateurs ...) >> nous apprend Daniel Castello.
On recense actuellement trois espèces de Geckos sur la région: Le gecko verruqueux ( notre photo))
Le phyllodactyle d'Europe et La Tarente. Ils ne vivent en France que sur le pourtour méditerranéen. Leur utilité est grande, outre le fait qu'ils sont "porte-bonheur", ils se nourrissent de vermine et de petits insectes (moustiques, araignées, blattes...) que nous n'aimons pas beaucoup.
Observateur d'une colonie de gecko, une bonne cinquantaine d'individus, qui vivent dans mes murs, je pense même qu'ils font preuve d'une certaine "intelligence" supérieure au Lézard en raison de leur comportement "curieux" envers leur environnement et leurs observateurs humains.
Papillon - Paysandisia Archon (Papillon du Palmier)
Photographié sur un laurier sauce, en plein début d'après midi et en plein soleil, ce papillon qui ressemble à un papillon du nuit fût donc facile à identifier. Seuls les Castaniidaes apprécient le soleil malgré leur ressemblance avec des papillons de nuit.
Accidentellement importés dans le sud de l'Europe, les Paysandisia Archon ont colonisé le pourtour méditerranéen avec pour conséquence la destruction des Palmiers dans lesquels ils pondent leurs oeufs. Leurs larves se nourrissant de la chair de celui-ci l'arbre dépérit et meurt.
L'identification de ce spécimen m'a permis d'en identifier les larves et chrysalides. Et bien que n'ayant pas de Palmiers dans mon jardin, j'ai déjà vu ces larves (gros vers blancs de 2 à 2.5 cm) dans mon compost. Donc à détruire car l'espèce est nuisible.
Maintenant, pour celui là ou ces congénères adultes, pas question de l'occir... trop beau... et il n'a pas demandé à émigrer ici.
Papillon - Grand Paon de Nuit
Ce magnifique papillon de nuit dont la photo ci-dessous vous donnera une idée de la taille imposante, n'est pas un Bombyx mais le Grand Paon de Nuit... Le "petit" n'occuperait que la moitié de la main.
Ce papillon est d'ailleurs le plus grand que l'on puisse trouver en Europe.

Il n'est pas rare de le croiser sur nos murs par de chaudes soirées de printemps et d'été.
Pour ma part c'est le deuxième spécimen que j'observe en 15 ans sur Narbonne.

En bas de page, une mise à jour, vous permettra de découvrir la chenille qui donne naissance à ce magnifique spécimen: La Saturnia pyri.

On pourrait également aborder la présence des Hannetons, gros coléoptères dotés de
petites cornes sur la tête et du

retour des Épeires (voir plus bas) dans nos vignes... tout un monde qui avait quasiment disparu ces dernières années et que l'on revoit de nouveau. C'est un bon signe des résultats desprises de conscience du grand public sur l'écologie et surtout des viticulteurs sur la nécessitéd'utiliser à bon escient les pesticides et autres produits de traitement des cultures.

 

 

 


Phasmes

La photo ci-contre montre que dans notre région aussi on trouve des Phasmes.
Et oui, ces insectes qui ont l'art du camouflage ressemblent étrangement à des brindilles d'herbes ou à de petites branches.

Le spécimen ci-dessusfait environ 7cm et a pu être photographié parce qu'il se trouvait sur une surface non naturelle, le portail d'entrée. Là il devient visible malgrè sa couleur verte. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il ne prend pas la couleur de son milieu de façon permanente comme les Caméléons mais au moment de sa première mue. Si celle ci a eu lieue sur de l'herbe verte, il sera vert. Sur de la broussaille, il sera marron plus ou moins clair.
Ici, il lui manque une patte, mais ce n'est
pas un problème car lors de sa prochaine mue celle ci se régénérera.

Enfin, 3 espèces vivent en France. Pour les distinguer, l'observation doit porter sur la tête. Difficile à voir sur cette photo. Pour une prochaine observation, voici, ci-dessous les têtes des trois espèces autochtones:

de gauche à droite

Leptynia hispanica

Bacillus

Clonopsis gallica

Photo en date du 14/07/10: Un beau spécimen de 12 cm (hors pattes avant ici repliées devant la tête) de Clonopsis Gallica.

Photo du 13/09/2013 d'un beau
Leptynia hispanica qui fait ses 10cm mais auquel il semble manquer la fin du corps et 2 pattes avant (le phasme étant un insecte, il en a 6 normalement). Donc un spécimen qui doit être beaucoup plus long au naturel. Comme déjà expliqué plus haut, pattes et corps se régénèreront à la prochaîne mue. Une capacité dont nous aimerions bien profiter ;-)
Dernière photo (agrandissable en cliquant dessus) d'un phasme de belle taille prise l'été 2017. Phasme (clic pour agrandir)
Araignée - Epeire Diadème
La photo ci-contre est celle d'une araignée de la famille des Epeires. Grâce à l'un des visiteurs de cette page, on sait qu'il s'agit d'une epeire diadème (Areneus diadématus) On en trouvait beaucoup autrefois entre deux ceps de vigne. Leur retour est la preuve des efforts des viticulteurs sur le traitement raisonné des vignes...
J'ai personnellement vu, en regréttant de ne pas avoir d'appareil photo ce jour là, une épeire dont l'abdomen ressemblait étrangement à un coquillage. Ces épeires peuvent atteindre les 4 à 5 cm d'envergure. Contrairement aux Tégénaires, elles n'apprécient pas les maisons... tant mieux!
Ci-dessous, deux belles photos (agrandissables en cliquant dessus) d'une autre Epeire Diadème, prise de dessous et de dessus. Comme la plupart des Epeires, elles sont sur leurs toiles la tête en bas.
cliiquez pour agrandir Ci-contre une Epeire Diadème observée fin Octobre 2017. Pour les besoins de la photo une feuille blanche a été placé derrière la toile tissées entre des plans de marguerites buissons.
Cette image est agrandissable en format 1920x1080 en cliquant dessus.
Araignée - Epeire Frelon

Voilà un beau spécimen vu un matin de fin juillet dans la haie de lierre et de vigne vierge. Cette épeire frelon (ou argiope fasciée) donnée comme courante par Wikipédia (lire l'article) dans le sud de la France est la première que je voie depuis fort longtemps.
J'avais souvenir de ces Epeires tissant leurs toiles entre les ceps de vigne, à hauteur de visage, étant enfant.
Vu la taille de cette femelle (les mâles sont nettement plus petits) dont l'envergure fait bien ses 8cm (plus de 2.5cm pour la longueur de l'abdomen) on est là en présence d'un spécimen digne d'être remarqué.

Ce que la page Wiki ne précise pas c'est, entre autres caractéristiques:
- Toujours tête en bas sur sa toile.
- Un fil de soie plus épais zebre le centre de sa toile, parmi les plus résistantes.

cliquer sur l'image pour agrandir

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Coléoptères - Vers luisants - Lampyre (Lampyris noctiluca)
Lampyre femelle adulte Ci-contre et ci-dessous en action, le ver luisant. Les vers luisant n'ont en fait rien de vers, ce sont des coléoptères. Plus de 130 espces dans le monde et celui-ci doit-être le lampyre "Lampyris noctiluca". Les fortes chaleurs de Mai et Juin favorisent leur prolifération mais trop longues, elles sont aussi la cause de sa raréfaction... du moins jusqu'à l'année suivante.

Une question revient souvent: Lequel du mâle ou de la femelle luit. En fait, les 2 ( et même les oeufs et les larves).

Les mâles " brillent" pour séduire les femelles, et les femelles (toutes les mêmes) s'illuminent pour montrer leur présence... un peu comme le maquillage nocturne de nos estivantes!
Lampyre femelle adulte Lampyre mlâle
Il convient de préciser que l'on observera plus volontiers la larve femelle adulte (ci-dessus à droite) dans un jardin en journée et le mâle adulte (à gauche) dans la maison les soirs d'été... extremement désagréable lorsque vous décidez de bouquiner (lumière allumée) avant de vous endormir... Si vous voulez épater votre conjointe ou vos enfants, il suffit d'attraper (c'est très facile) l'un de ces mâles et de le tenir entre deux doigts au niveau du thorax (sans l'écraser quand même!). Il allumera les deux glandes fluorescentes situées à sa base, sous ses élytres (éteignez la lumiere pour voir!)
Reptiles - Batraciens - Rainette / Ecureuil
Rainette qui squatte les rares endroits humides (arrosés!) et qui résiste bien aux températures caniculaire de l'été méditerranéen. Il n'est pas rare de croiser également quelques crapauds de belle taille.
Ecureuil dans le gros amandier du jardin.
Visiblement il préférait les amandes aux pignons des 3 gros pins situés à proximité. Etant donné la proximité avec la ville, c'est en 6 ans le seul écureuil observé dans mon jardin.
Reptiles - Tortue d'Hermann

Cette tortue de terre (Tortue d'Hermann), que l'on est plus habitué à voir en libertée dans le massif des Maures et de l'Esterel (83) que dans nos contrées, à fait un jour le tour de la maison.

Les plus anciens assurent en avoir vu couramment il y a bien longtemps. Pour ma part, je pense qu'il s'agit d'une évadée qui avait décidé ce jour là de faire le tour de la maison, goûter ma laitue puis disparaître.





Tortue d'Hermann
Papillon - chenille du Grand Paon de Nuit (Saturnia pyri)
Saturnia Pavonia ou Pyri ?
Voici une bien belle chenille de 8cm aux couleurs acidulées qui doit lui valoir de beaux succès auprès des oiseaux...
Après recherche sur un site web spécialisé dans la chenille il s'agit d'une Saturnia pyri dans le 4e stade de son développement.
Auparavant, elle sera passée par des stades d'évolution ou elle sera loin de ressembler à cela: plus petite, marron, poilue...
Après ce stade, c'est la phase chrysalide puis notre Saturnia pyri deviendra un Grand Paon de Nuit (voir plus haut)

Un avant/après impressionnant non?
Oiseaux - Mandarin

Ce Mandarin mâle s'est invité tout un été profitant de nourriture à gogo, d'un apparemment d'été grand ouvert sur la liberté et appréciant notre compagnie... sauf celle du chat!

Nous aurions aimé qu'il resta dans sa cage à la fin de l'été pour lui permettre de passer l'hiver au chaud mais lui ou le destin (ou le chat) en ont décidé autrement...

Ces oiseaux, échappés d'une cage, ne peuvent pas survivre dans la nature très longtemps... mais quelques mois de liberté valent peut-être des années de vie en cage.








Mandarin Male

Il vous a déjà fait peur! le Scutigère

Effectivement qui n'a pas eu sinon peur, du moins un haut le coeur devant cette bestiole qui court parfois sur nos murs et dans nos baignoires, surprises par l'ampoule que vous veniez d'allumer. Les scutigères sortent en effet la nuit, n'aiment pas la lumière et se déplacent très rapidement si elles sont surprises.
Vous vous en seriez douté, ce n'est pas un insecte (tête, thorax, 6 pattes), mais un Myriapode de la classe des Chilopodes. Son nom scientifique : Scutigera coleoptrata.
Le nom du genre de ce chilopode tire son origine de deux mots latins : scutum (bouclier) et gerere (porter). Il fait référence aux plaques de chitine qui couvrent le dos et le ventre de la scutigère.

Il semble qu'il y ait une seule espèce de scutigère dans le monde. Elle fait partie du groupe des centipèdes (classe des Chilopodes), qui compte environ 3 500 espèces connues. Les centipèdes partagent certains traits de parenté avec les millipèdes, ou mille-pattes, qui appartiennent à la classe des Diplopodes. Il existe près de 10 000 espèces connues de millipèdes dans le monde. Les Diplopodes et les Chilopodes sont regroupés dans la superclasse des Myriapodes.

La scutigère est un petit animal dont la taille et la coloration varient. Elle peut atteindre jusqu'à 2,6 cm de long. voir plus aujourd'hui puisque notre exemplaire frolait les 3 cm.
Dans les pays tropicaux, elle peut atteindre les 15 cm.
Son corps est de teinte plutôt claire, passant de beige à jaune grisâtre, souvent marqué de trois rayures longitudinales plus sombres. La partie ventrale est blanchâtre. L'animal a de longues pattes effilées et cerclées alternativement de bandes sombres et de bandes claires. Contrairement à ce que laisse croire son nom commun de mille-pattes des maisons, la scutigère est un centipède et non un millipède. Cet arthropode n'a en fait que 30 pattes (15 paires). Ses pattes postérieures sont plus longues que ses pattes antérieures. La dernière paire est la plus grande et elle atteint deux fois la longueur du corps chez la femelle. La tête porte une paire de longues antennes filiformes composées de plusieurs petits articles. On y trouve aussi deux yeux composés de nombreux ocelles juxtaposés (jusqu'à 600). Comme les autres chilopodes, la scutigère est dotée d'une paire d'appendices modifiés en crochets qui portent le nom de forcipules. Situés sous le corps, ils couvrent les pièces buccales. Les forcipules ne sont pas attachés à la tête mais plutôt au premier segment qui la suit. Chacun d'eux se termine par un croc d'où s'écoule le venin qui sert à paralyser les proies.

La scutigère vit dans les maisons, en particulier dans les endroits chauds et humides comme le sous-sol et la salle de bain. Elle s'installe dans les entre-murs, sur la tuyauterie, dans des fissures, des conduites d'aération et des caves humides. L'animal est souvent aperçu dans le bain ou le lavabo, ou encore à proximité d'un drain. Dans les régions plus chaudes, cette scutigère peut vivre dans la nature.
Originaire d'Europe, cette espèce a probablement été introduite en Amérique avec le contenu des premiers navires qui atteignirent le continent. Elle s'est répandue dans plusieurs pays du monde et est aujourd'hui cosmopolite.

La scutigère est carnivore. Elle chasse plusieurs animaux de petite taille, en particulier des insectes et divers arthropodes. Dans les maisons, elle se nourrit entre autres de mouches, de lépismes (poissons d'argent), de blattes et de cloportes.
Ce prédateur actif contribue ainsi au contrôle des populations d'insectes et de petits arthropodes. C'est pourquoi il est considéré comme bénéfique dans les jardins, ainsi que dans les habitations.
Il est donc avantageux de tolérer sa présence et de la laisser chasser en paix plutôt que de la tuer. On trouve rarement cet arthropode en grand nombre dans une maison. De plus, Scutigera coleoptrata ne transmet pas de maladie aux humains ni aux animaux et elle ne cause aucun dommage matériel. La présence constante de scutigères indique que des insectes ou d'autres arthropodes se trouvent en assez grand nombre dans la maison pour faire office de source de nourriture.
La scutigère est aussi mangée par d'autres prédateurs, dont des oiseaux, des mammifères et des insectes.

Hygrophile (elle apprécie l'humidité) et lucifuge (elle fuit la lumière) la Scutigère chasse donc plutôt la nuit et reste à l'abri dans un endroit humide le jour. On l'aperçoit habituellement lorsqu'on allume la lumière, alors qu'elle s'enfuit sur le plancher ou sur un mur. Ce centipède bouge très rapidement, tenant son corps surélevé lorsqu'il se déplace et l'abaissant soudainement dès qu'il s'arrête.

Quelles différences y a-t-il entre les mille-pattes et les centipèdes ?
Les mille-pattes, ou millipèdes, ont un corps allongé, souvent cylindrique et divisé en segments. Chaque segment porte deux paires de pattes courtes. Malgré leur nom commun, même les plus grands millipèdes n'ont pas plus de 500 pattes. Ils sont généralement de couleur sombre. La grande majorité de ces détritivores se nourrissent de débris végétaux et sont inoffensifs. Ils vivent sous les feuilles, les pierres et les troncs d'arbres pourris.
Le corps des centipèdes est aussi allongé et segmenté, mais il est plus ou moins aplati et ne compte qu'une seule paire de pattes par segment. Les centipèdes ont des pattes longues et fortes, qui leur permettent de se déplacer rapidement. Le nombre de pattes est très variable (d'une trentaine à plus de 350). Ces prédateurs actifs sont dotés de crochets à venin qu'ils utilisent pour paralyser leurs proies. Leur coloration est variable. Comme les millipèdes, les centipèdes affectionnent les abris humides et sont communs dans les jardins.

Le Scolopendre (Scolopendra cingulata)

La Scolopendra cingulata est l'une des 6 espèces de Scolopendres d'Europe. Il vit particulierement en Méditerranée mais on le trouve du Portugal au rives de la Mer Noire.

Les plus grandes espèces de mille-pattes du monde entier se rattachent au genre des scolopendres. La scolopendra cingulata peut atteindre une longueur de 15 cm (10 cm en moyenne). Sa couleur varie d'une région à l'autre ; les derniers segments vers l'arrière sont d'ordinaire plus foncés, ce qui fait paraître ces animaux tigrés. Mais pour les différencier des autres espèces, il faut examiner leurs parties génitales.

La scolopendra cingulata est un prédateur nocturne qui se nourrit non seulement d'insectes, mais aussi parfois de petits vertébrés comme de jeunes lézards.

Le jour, elles se dissimulent généralement sous de grandes pierres et dans les crevasses du sol desséché, où elles se protègent de la chaleur et de la déshydratation. Pour cette raison, on les trouvera le plus souvent dans les paysages ouverts et rocailleux. Bien que ces animaux soient présents dans de nombreux biotopes, il est difficile de les dénicher sans les conseils d'une personne expérimentée. Celui ci s'était mis à l'ombre sous une jardinière en terre.

Comme d'autres spécimens de genre scolopendre, la cingulata fait partie du petit nombre d'invertébrés à attaquer lorsqu'elle est menacée. Son venin n'est toutefois pas dangereux pour l'homme, contrairement aux autres espèces, mais sa morsure est particulièrement douloureuse. Aussi faut-il toujours lui laisser la possibilité de s'enfuir lorsqu'on en trouve lors d'une exploration.

la Couleuvre à échelon (Elaphe scalaris)

Cette couleuvre à échelon vit en Espagne et au Portugal ainsi que sur les côtes méditerranéennes entre Espagne et Bouches du Rhones jusqu'à 80kms à l'intérieur des terres, mais des spécimens ont été également localisés en Dordogne.

Celle ci, s'était mise à l'abri des chaleurs estivales dans un grand bac à compost que je retournerai désormais avec plus de précaution pour ne pas blesser d'autres individus pouvant s'y trouver. Elle n'est pas agressive, plutôt curieuse d'avoir été ainsi découverte, mais sa taille, plus de 80cm pour ce spécimen incite à la prudence.
D'autant qu'il s'agit d'animaux protégés dont la destruction, capture ou même collecte de spécimens morts sont strictement interdits!

Les adultes mesurent en général 120 cm (160 cm au maximum). Ce sont de grands serpents sveltes au museau pointu dépassant la

mâchoire inférieure et à la queue courte. La pupille est ronde et l'arrière de l'écaille rostrale (bout du museau) est très pointu.
Les adultes sont assez uniformes, bruns à jaune-grisâtre avec deux lignes foncées le long du dos. Les juvéniles sont très marqués, plus jaunes, avec des taches noires en forme de H sur le dos donnant l'aspect d'une échelle, caractéristique qui est à l'origine du nom donné à l'espèce.
Ce sont des serpents diurnes des zones ensoleillées, rocailleuses ou broussailleuses, capables de grimper dans les buissons. Ils se nourrissent de petits mammifères et d'oiseaux.
Une Tégénaire "bonne maman" ou une Hogna Radiata ou une Lycosa Narbonensis ?
Publié l'été 2008, je me dois de modifier cet article à la lumière de nouvelles photos concernant une autre espèce d'araignée. Difficile de savoir donc s'il s'agit là d'une Tégénaire ou d'une Hogna Radiata, les deux se ressemblant assez et portant habituellement leurs petits sur le dos durant une quinzaine de jour.
Le spécimen observé ici était à l'extérieur alors que les Tégénaires sont plutot visibles dans les maisons. Mais j'ai pu observer dans mon bureau ce même type d'araignée avec ses petits ainsi disposés.
Cela peut aussi être une Lycosa Narbonensis mais j'en doute fort au vu d'une photo identifiant formellement la Lycosa (voir ici)
Il n'en reste pas moins qu'il est assez rare de pouvoir les surpendre ainsi et déconseillé d'essayer de les capturer ou de les déranger car dans ce cas, la mère émet un signal qui a pour effet de disperser très rapidement des centaines de petites araignées un peu partout.

Car l'air de rien, l'abdomen de ce spécimen est recouvert de plusieurs centaine d'individus.
Quoi qu'il en soit vos remarques seront les bienvenues pour clore l'identification certaine de ce spécimen...

Concernant la Tégénaire, en Europe, elle compte 14 sous espèces qui peuvent atteindre jusqu'à 13cm d'envergure et se déplacent au sol très rapidement, parfois par bonds. On les distingue essentiellement par les motifs de leur abdomen, ici impossible à voir.
L'agelenidae (famille des Tégénaires), à la particularité de construire une toile qui prend la forme d'une plate-forme tissée parallèlement au sol et munie d'un tunnel ou l'araignée se cache guettant ses proies. Dans cette famille , on trouve notamment une espèce d'araignée qui tisse ses plate formes dans les hautes herbes c'est l'agélène. Notre brave tégénaire tout au contraire a depuis longtemps compris que les habitations de l'homme regorgeaient de coins et d'angles divers lui facilitant la construction de son piège, c'est ainsi qu'elle est devenue une compagne souvent peu discrète avec laquelle nous partageons nos foyers.

On ne note aucun accident du à des morsures en Europe mais au Etats-Unis, l'espèce qui a migré avec les transports maritime s'est propagé rapidement en l'absence de prédateurs naturels. La Tégénaire agrestis est ainsi à l'origine d'accidents graves. Sa morsure provoquerait chez l'homme une nécrose des tissus prenant toute son ampleur plusieurs jours après la morsure et occasionnant souvent une perte de tissus, laissant malgré une opération chirurgicale, une cicatrice. Cette nécrose est un effet du venin qui bloque le sang dans une portion de chair. Cette blessure est souvent accompagnée d'autres symptômes(nausées, maux de tête résistant à l'aspirine...) on désigne cette pathologie sous le nom de tégénarisme. Avec la recluse brune et la veuve noire elle fait partie des trois araignées vénéneuses recensées aux États-Unis.

Ici on la considérera plutôt avec bienveillance, malgrès son aspect peu engageant, car elle est un prédateur de tous les petits insectes nuisibles qui vivent aussi dans nos maisons. Quand à elle, ses prédateurs sont les geckos et autres lézards ainsi que d'autres variétés de Tégénaires de taille similaire ou supérieures.

Concernant la Hogna Radiata ou Tarentule Radiée, une araignée qui appartient au sous ordre des aranéomorphes (Araneomorphae), à la famille des lycosidés (Lycosidae), à la sous famille des lycosinés (Lycosinae) et au genre Hogna; elle est errante et ne creuse généralement pas de terrier sauf pour la ponte mais loge le plus souvent sous les pierres. C'est une araignée du soir voire de la nuit. Ce type d'araignée est familierement appelée araignée loup tout comme la Lycose Narbonensis mais semble être totalement innofensive.

Cliquer pour agrandir Voici un beau spécimen d'Hogna Radiata malheureusement retrouvée noyée dans la piscine (vu le nombre de cas, elles doivent être attirées par l'eau ou le nombre de proies évoluant autour).

Ces photos (agrandissables en cliquant dessus) permettent en tout cas d'apprécier la "beauté" de cette araignée vue en grand nombre cet été 2015 probablement en raison des conditions météo favorables (chaud et sec).
Et particulièrement la photo de face ou les 8 yeux (de taille différente) des araignées sont particulièrement bien visibles.

Cliquer pour agrandir Cliquer pour agrandir

Cliquez pour voir une autre vue

Fin Octobre 2017, la météo printanière permet encore d'observer de nombreux insectes et arachnides. Ces dernières cherchent à se mettre à l'abri...
A défaut d'entrer dans la maison, ce très beau spécimen de Tégénaire domestique a trouvé refuge dans la couette suspendue à l'étendoir. Il s'en est fallu de peu qu'elle ne rentre avec...

La photo permet d'en apprécier la taille mais si vous cliquez dessus c'est une autre vue de la bestiole qui vous est proposée en haute-définition. Etonnante!

 

Le Xylocope Violacé
Voici un insecte qui a permis une leçon d'entomologie très instructive pour une fillette de 6 ans.
Retrouvé mort, ce drôle d'insecte ressemblait à une grosse mouche aux ailes parées de bleu. Mais la tête et les pates velues ne font-elles pas penser plutôt à la famille des bourdons?

Piqué à l'aide d'une épingle sur un support clair, une rapide observation fait apparaître une seconde paire d'ailes plus petites sous la paire supérieure.
Il s'agit donc bien d'un hymenoptère et non d'un diptère. En clair, 2 ailes = mouche, 4 ailes = abeille.
Avec cette information direction google image avec les mots clés "abeille bourdon ailes bleues" et voila l'un des résultats (photo ci dessus) bien plus jolie que notre Xylocope Violacé mort.
On l'appelle également abeille charpentière car cette solitaire creuse son nid dans le bois, tout particulierement les charpentes d'abris et autres mobilier de jardin même les plus durs. Un trou d'un demi centimetre et des copeaux au droit du trou signaleront sa présence.
Si elle est dotée de belles machoires, elle est pour nous autres humains inoffensive car non pourvue de dard.
Elle aime surtout la lavande dont elle butine le nectar des fleurs.
Amusez vous à l'observer dans vos jardins, c'est facile car sa taille va de 2,5 à 3cm pour une envergure qui peut atteindre les 4 à 5 cms.
Bumblebee, le bourdon terrestre (Bombus terrestris)

Ce spécimen avait vraissemblablement le bourdon ce jour là puisque l'aperçevant sur ma terrasse dans un certain état léthargique, je l'imaginais proche de sa fin de bourdon bourdonnant.

Quelques gouttes d'eau déposées à proximité n'ayant pas d'effet stimulant, je tentais la goutte de miel.
Et là surprise, le petit animal à fait bombance à grands coups de langue... oui, il en a une à l'intérieur du rostre qui lui sert à pomper le nectar des fleurs.

Elle fait bien dans les 5 à 6mm et contrairement au rostre, assez rigide, elle est très souple et peut effectuer des mouvements de serpent pour s'impregner du miel avant de rentrer et ressortir du rostre pour engranger la récolte.

Ce bourdon est différentiable d'un autre spécimen ( Bourdon des champs ou Bombus Pascuorum et Bourdon des arbres) grace à sa couleur particulière de l'abdomen composé de rayures noir/jaune/noire/blanche ordonnées.
Chez le Bourdon des arbres par exemple, les rayures sont marrons au lieu de jaune.

Ce spécimen, précédemment identifié comme un mâle en raison de l'absence du dard, est en fait une femelle ainsi que nous l'a confirmé Serge Gadoum (chargé de projet à l'OPIE). Les femelles ont un dard non-visible car rentré dans l'abdomen et qui leur sert d'ailleurs d'organe de ponte. Elles ne piquent que pour se défendre et cette espèce n'est de toute façon pas agressive.
A noter que contrairement aux abeilles, elles ne meurent pas après avoir piqué car leur dard, dépourvu de barbillons, ne s'arrache pas.
De près il est même très attachant avec sa fourrure. Il vit généralement en colonie dans les trous de murs en pierres, tubes et vieux bouts de tuyaux abandonnés ou squate des nids d'oiseaux vides. Son rôle dans la polinisation est très important... à proteger!
La Couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanus) et Couleuvre Vipérine (Natrix Maura)


Enfin, ma premiere couleuvre de Montpellier! A force d'observer des Girondines et des couleuvres à échelons, autrement plus rares, je finissais par me dire qu'elles n'habitaient peut-être plus Narbonne depuis longtemps...

Le spécimen photographié ici un matin ensoleillé de juin mesure à peine plus de 30cm. C'est donc un jeune, et vraissemblablement une femelle si l'on croit la robe et les dessins caractéristiques des écailles de la tête.

Dans l'imaginaire collectif cette taille et robe la ferait associer très rapidement à une vipère (que pour l'instant je maintien ne pas
pouvoir être visible dans le Narbonnais bien que selon certaines sources, on aurait observé des vipères en Corbières méditéranéennes. Normalement, on ne les trouve pas à moins de 70kms des côtes méditérranéennes.) Mais là ou la vipère démasquée à tendance à s'enrouler sur elle même, la couleuvre se la joue façon "cobra" en relevant la tête. Chez un petit spécimen comme celle là c'est "interessant", chez un mâle adulte de plus de 2m, aussi large que mon avant bras et d'un gris vert profond, c'est autrement plus impressionnant. Référence à une rencontre avec la bête lors d'une ballade dans la région de Berlou.

Rappelons que les couleuvres, et particulierement celle de Montpellier (qui vit sur tout le pourtour méditérranéen) sont des espèces protégées. Elles sont innoffensives et même leur morsure ne laisse que quelques petites marques de dents. Leurs crochets à venin sont en effet très en arrière et à moins d'aller leur donner un doigt à avaler, elles ne pourraient pas les utiliser contre vous. Au pire, c'est une douleur diffuse durant 2 heures au niveau de la morsure (sauf cas connus d'allergies... mais là, même une guêpe est aussi dangeureuse!).

Eté 2017: Entre deux tuiles canal utilisées tant comme pièges à escargots que comme brise jet pour l'arrosage du potager, une petite couleuvre vipérine.
Souvent confondues avec la vipère, elles sont malheureusement tuées bien qu'espèce protégée.
On rappelle que les vipères ne se trouvent généralement pas en bordure littoral à moins de 50/70kms des côtes.
J'ai pu la déranger une paire de fois pour la prendre tranquillement en photo sans qu'elle ne s'inquiète outre-mesure.

Photo agrandissable en cliquant dessus.
Couleuvre de Montpellier
La Segestria Florentina
Qui n'a pas remarqué dans un trou de mur ou un interstice quelques pattes noires qui dépassent la nuit tombée d'un tunnel de toile?
Au mieux, l'on peut apercevoir la tête de cette araignée d'ou semblent luire deux yeux d'un vert fluorescent.
En fait il s'agit des chélicères, appendice buccal chargé de paralyser les proies et les amener dans le nid.
Cette araignée noire atteint une taille respectable de 25mm pour le corps des femelles et seulement 15mm pour les mâles en moyenne.

Comme toutes les araignées de taille respectable et qui nichent dans des tunnels de soies, sa morsure peut être douloureuse. Dans le cas de Segestria florentina, les chélicères sont puissants et dérangée ou surprise, elle n'hésitera pas à attaquer.


Heureusement pour la plupart des spécimens observables dans une maison comme c'est le cas ci-contre dans l'ouie d'aeration de la fenêtre (celle qui est juste au dessus de ma tête au moment ou j'écrit ces lignes) elles sont aussi craintives et rentrent dans leur tannière au moindre mouvement d'air.

Il semble qu'elles puissent vivre de peu durant trois années. En cas de ponte, la femelle restera dans son nid, mourrant d'épuisement après avoir installé son cocon tout près de son tube de soie mais pas à l'intérieur.





La Lycosa narbonensis (Lycose Narbonnaise)
Cette araignée-loup de la famille des Tarentules est considérée comme la plus grande de France et peut s'observer ici assez facilement mais aussi dans toute les régions méditérranéennes occidentales d'ou son nom "narbonensis" qui signifie bien sur "narbonnaise" mais au sens de l'antique région Romaine.
C'est une araignée errante qui vit habituellement dans un terrier creusé dans le sol des garrigues et qui est tapissé de soie formant un entenoir sur la partie donnant l'extérieur du trou.
Elle guette ses proies à proximité de la surface et la moindre vibration produite par un insecte sur les soies extérieures provoque sa sortie rapide et l'attaque de l'intrus. Elle se déplace très rapidement pouvant même faire des bonds supérieurs à une dizaine de centimètres.
La taille des femelles peut atteindre 25 à 30mm pour le corps, 50 à 60mm d'envergure pattes déployées. Les mâles sont légérement plus petits.
Comme la Hogna radiata à laquelle elle est très proche, Lycosa narbonensis lorsqu'elle à pondu ses oeufs, les traine derriere elle dans un cocon puis après éclosion les porte sur son dos durant une quinzaine de jours.
Elle se nourrit de petits insectes, criquets... voire même de lézards des murs.
Sa morsure est douloureuse mais peu de cas sont rapportés comme ayant entrainés des complications. Celles ci sont due à son venin nécrosant qui peut provoquer chez certaines personnes une destruction des tissus de surface.
Le Discoglosse Peint (Discoglossus Pictus)
Discoglosse Pictus
Nombreux sont les crapauds qui croassent le soir le long du Rec de Veyret ou d'autres zones humides. Les Bufo Bufo Bufo étant les plus courants, on compte aussi quelques Bufo Bufo Spinosus ou Bufo Bufo Calamita. En revanche, le Discoglosse Peint est moins courant.
La photo ne rend pas hommage aux diverses nuances de sa robe qui tend vers l'ocre en imitant un aspect treillis de camouflage pour terres arides. Comme elle ne donne pas une idée de sa taille qui le ferait passer une vulgaire grenouille.
Notez que la grenouille de Perez, assez proche d'aspect peut aussi atteindre les 10cms... mais étirée. Là il s'agit bien d'un crapaud, détendu, qui apprécie le bassin mis à sa disposition. L'animal a été découvert dans un vieux paillage du potager qu'il squattait depuis au moins un an.
Pour en savoir plus sur le Discoglosse, Daniel Philips, dont le site recense les amphibiens et reptiles de France, a déjà rédigé une présentation exhaustive à laquelle je vous invite à vous réferer.
http://www.herpfrance.com/fr/amphibien/discoglosse_peint_discoglossus_pictus.php
Discoglosse Pictus
Photo de Septembre 2018, d'un jeune discoglosse trouvé en train de nager dans la piscine.
Un clic sur la photo vous permettra de la voir et télécharger en HD 1920p.
LES ABEILLES - Apis mellifera

Première fois que je découvre un essaim!

Depuis quelques jours, avec l'arrivée d'une température plus clémente, les portes et fenêtres s'ouvrent et le restent la journée. On avait donc remarqué un certain nombre d'abeilles dans la maison depuis quelques jours.
Idem chez mon voisin.

A l'occasion d'un arrosage de la haie sauvage qui me sert de séparation d'avec ce dernier, je les ai quelques peu humidifiées, ce qui n'a pas semblé leur déplaire. Ceci m'a permis de localiser l'essaim qui fait environ 40cm de long sur 15 de diamètre.

Ceci confirme d'abord que cette haie composée de lierre, vigne vierges et passiflora constitue un biotope accueillant pour plein de petites bêtes intéressantes.
Et confirme ensuite ce que je sais des abeilles...
Elles ne cherchent pas la bagarre! Même arrosées, elles ne m'ont en pas voulu et se sont laissées photographiées en macro (très près).

Contacté, Pierre Carpentier (La Cité des Abeilles à Cuxac d'Aude) un ami apiculteur a organisé le re-logement de tout ce beau monde dans une ruche.

L'opération de récupération n'a durée que 20 secondes mais il a fallut patienter ensuite une


10/04/2014

10/04/2014 - Photos agrandissables en cliquant dessus
heure avant que la quasi-totalité des abeilles qui se trouvaient en dehors de l'essaim compact ou plus loin en train de butiner rejoignent le bac.
- Photo 1: Le bac, une jardinière en PVC, est placé sous l'essaim.
- Photo 2: On fait tomber la grappe d'abeille dans le bac.
- Photo 3: On pose le couvercle. Un contreplaqué ajouré de manière à permettre aux abeilles de commencer immédiatement à construire leurs rayons. Un "apprêt" spécial à base de cire d'abeille les guide dans cette tâche.
- Photo 4: Quelques secondes plus tard, les abeilles encore à l'extérieur rejoignent leur reine aidées en cela par des signaux (phéromones) emis par celles déjà dans le bac.

Elles iront rejoindre à la Cité des Abeilles une nouvelle ruche, nouveau modèle, conçue en terre cuite et de même forme en plus haute.


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Souris du jardin (Mus Musculus)
Les petites mirguettes squattent tout autant la cuisine, malgré la présence de 4 chats, que la baraque de jardin abritant le grain destiné aux poules. Le bac à maïs les attire tout particulièrement à cause d'une brèche sur le couvercle. Seulement voilà, au fur et à mesure que le niveau de maïs descend, elles peuvent rentrer mais n'en sortent plus.
Dès le printemps, il y a donc pratiquement tous les jours, une ou deux jeunes souris qui attendent l'heure des poules pour qu'on les fassent sortir.
Au début, c'est un peu "sport" puis au bout de 3/4 jours, il suffit de plonger le bras pour qu'elles remontent toutes seules. Après une semaine, elles se mettent parfois au creux de la main et ne font même plus l'effort de remonter le long du bras. Preuve qu'elles apprennent vite... et que se sont les mêmes. D'ailleurs cela permet aussi de savoir si l'on à faire à une nouvelle portée ou des plus anciennes.

A l'attention des plus jeunes, qui, comme ma fille, connaissent Mickey Mouse, il est bon de rappeler le nom latin (officiel) de l'espèce: Mus Musculus ... Mouse [maouse] en anglais dont la sonorité se rapproche bien plus de l'étymologie originelle que le mot vernaculaire "souris" couramment utilisé.

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CHAUVE-SOURIS (Murin à moustache)

Parmi les 31 espèces de chauve-souris vivant en France, regroupée en 3 grandes familles, voici un Murin à moustache, de la famille des vespertilionidés. Il est assez facile de distinguer les différentes espèces en fonction de leur taille, de leur museau et de la forme/implantation des oreilles.
Le Murin ressemble assez à la Pipistrelle commune mais celle ci se distingue par une très petite taille, moins de 3cm (un pouce!). Là, le spécimen faisait largement les 5cm (corps).
Visiblement surpris par le lever du jour, il s'est réfugié pour la journée à l'abri d'un volet... vite remis en place quand nous l'avons découvert.

Les chauve-souris sont protégées et extrêmement utiles. Elles chassent de nuit les insectes volants parmi lesquels les papillons à l'origine de la chenille processionnaire... qui une fois dans cet état n'a pas de prédateur naturel.

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textes et photos: Bernard de Vargas;
Merci à Joseph Hiard, Stéphane Jaulin de l'OPIE L-R, Daniel Castello et Serge Gadoum de l'OPIE pour leur aide.

Livres à lire: LA NATURE MEDITERRANEENE EN FRANCE des Écologistes de l'Euzière édition Delachaux et Niestlé.

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